L’introduction d’autres aliments dans la nutrition d’un nourrisson n’est pas obligatoire pendant les six premiers mois, particulièrement si le bébé a été exclusivement nourri au sein. Toutefois, il faut sérieusement envisager cette option une fois passée cette période.
Le bon moment
Si je me base sur mes expériences, il n’y a pas vraiment de moment précis pour initier bébé aux aliments liquides et solides. En effet, pour mon aînée par exemple, ça s’est fait dès son cinquième mois, alors que la dernière allait sur ses sept mois et demi, quand j’ai commencé à lui donner ses toutes premières cuillerées de jus de carotte.
Et la donne change encore pour les enfants prématurés. Mais d’ores et déjà, les pédiatres sont unanimes sur le fait que l’introduction des nouveaux aliments ne doit pas être faite avant le quatrième mois. Cela s’explique aisément puisqu’avant cet âge, les nourrissons ne secrètent pas suffisamment de salive pour rendre la digestion possible. Par ailleurs, comme son système immunitaire est encore assez faible, le bébé est facilement sujet à des allergies alimentaires.
C’est pourquoi, chers parents, il ne faut pas du tout être pressé de faire goûter de nouvelles saveurs aux petits bouts de chou, malgré nos impatiences. Pour ma part, comme j’en suis déjà à mon deuxième enfant, mais surtout grâce aux conseils du pédiatre, j’ai appris à déceler certains indices suggérant que bébé est déjà prêt. Et le premier signe incontestable, c’est lorsque l’enfant n’est pas toujours rassasié, malgré que vous ayez augmenté le nombre de tétées quotidiennes.
Le choix des aliments
Par ailleurs, si le petit bout de chou arrive très bien à tenir sur sa chaise sans soutien, vous pouvez également y aller. Mais quels aliments sont autorisés et quels sont ceux à éviter ? Ici encore, c’est à l’appréciation des parents. Néanmoins, il est fortement conseillé de respecter les ordres suivants à savoir commencer par les céréales, puis enchaîner avec les denrées qui sont riches en protéines comme les oeufs, les poissons, les légumineuses et la viande.
Viennent par la suite les fruits, ainsi que les légumes et seulement en dernier les produits laitiers à base de lait de vache. Me concernant, pour mon premier, j’ai suivi précautionneusement l’ordre d’introduction des aliments. Cependant, je n’étais pas très bonne élève avec le deuxième. Comme je m’y suis quand même prise assez tardivement, j’ai sauté les étapes protéines et céréales, je lui ai immédiatement donné du jus de carotte que j’ai pris soin de bien diluer.
Mais c’était en pleine période estivale et il faisait très chaud : la petite a bien supporté, ou peut-être que la météo n’y était pour rien. Peu importe votre choix, pour laisser à l’organisme de l’enfant le temps de s’y adapter, n’introduisez qu’un aliment à la fois.
Commenter